Ça commence par un hommage, celui d'un autre poeÌ€te: la chanson de PreÌvert de Gainsbourg. Hommage aÌ€ un vivant, poeÌ€te, chose rare — et pas qu'aÌ€ l'eÌpoque — mais pourtant eÌvidente. Comme cette eÌvidence de la poeÌsie, comme cette poeÌsie eÌvidente chez PreÌvert.
Ou quand tout dans la vie devient preÌtexte, texte, aÌ€ dire. Et si toute poeÌsie doit eÌ‚tre dite, celle de l'ami Jacques est manifeste: manifeste pour la vie, pour l'amour, pour le jeu, les trois meÌ‚leÌs, emmeÌ‚leÌs.
Ses mots sont musique, invite la musique, et c'est laÌ€ qu'arrive Kosma, l'eÌleÌ€ve de BartoÌk, le pianiste de Brecht, qui leur composera ces meÌlodies — que meÌ‚me que si on les entend le matin elles nous font la journeÌe dans la teÌ‚te: en sortant de l'eÌcole, les enfants qui s'aiment, les feuilles mortes.
Ça finit par un hommage, à un autre poète, à l'ami, au voisin de palier: Boris Vian.
Bref, comme Jacques a dit, à notre tour de dire Jacques.
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